L'épisode de la liberté de conscience

Quand F. Hollande a envisagé de laisser une « liberté de conscience » aux maires, l'interLGBT a fait un communiqué de presse (cf. aussi sa version sauvegarde ici) disant que le Président :

légitimise les propos les plus homophobes en considérant que l’on peut accepter d’un maire qu’il ne marie pas .../...

L’Inter-LGBT exige d’être reçue rapidement par le Président de la République afin d’obtenir de sa part des explications sur ce qui est au mieux une maladresse, au pire une trahison.

Dans l’attente, l’Inter-LGBT suspend toutes ses relations avec le Gouvernement.

On notera

  1. l'assimilation des opposants à la loi à des homophobes, ce qui est un crime. Nous rconnaissons qu'il existe des homophobes. Mais assimiler les deux revient à un simplisme dangereux ;
  2. l'inter-LGBT manifeste l'orgueil d'exiger un rendez-vous (qu'ils obtiendront dans l'après-midi après un chemain de Canossa du pouvoir politique) et de suspendre toutes ses relations !

Il est à craindre que cette minorité, de par sa proximité avec les pouvoirs, ne soit déjà en position de domination. Ce n'est pas sain dans une démocratie et cela va se retourner contre les lobbyistes.