Bétisier
On pourra également consulter un autre bétisier trouvé sur l'internet. Vous noterez que le niveau de diplômes de ces messieurs montre bien qu'on ne doit rien attendre de ces "élites".
« Pour le neurobiologiste que je suis, il est naturel de
considérer que toute activité mentale, quelle qu'elle soit -
réflexion ou décision, émotion ou sentiment,
conscience de soi ... -, est déterminée par l'ensemble des
influx nerveux circulant dans des ensembles définis de cellules
nerveuses, en réponse ou non à des signaux
extérieurs. J'irai même plus loin en disant qu'elle n'est que
cela. »
J.P. Changeux, professeur en neurobiologie au Collège de France et
ancien président du Comité national d'éthique. Entretien
avec édité par La découverte-Le Monde vol. 5
1985 p.68. Il est difficile d'être plus réductionniste...
« L'identité entre états mentaux et états
physiologiques ou physico-chimiques du cerveau s'impose en toute
légitimité »
J.P. Changeux, professeur en neurobiologie au Collège de France et
ancien président du Comité national d'éthique. L'Homme
neuronal 1983 Fayard p.364
« Qu'on cesse donc de peindre l'avenir en noir ! L'avenir est
superbe. La génération qui arrive va apprendre à
peigner sa carte génétique, accroître
l'efficacité de son système nerveux, faire les enfants de
ses rêves, maîtriser la tectonique des plaques, programmer les
climats, se promener dans les étoiles et coloniser les
planètes qui lui plairont. Elle va apprendre à bouger la
Terre pour la mettre en orbite autour d'un plus jeune Soleil. Elle va
comprendre le processus de l'évolution biologique et comprendre
aussi que c'est l'éducation qui rend tolérant [...]. Le
progrès est une réalité bien vivante; il faut
seulement quelquefois aller le chercher un petit peu plus loin que le bout
de son nez! »
Yves Coppens Le Monde du 3 septembre 1996.
« Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu
humain avant d'avoir passé un certain nombre de tests portant sur
sa dotation génétique (...). S'il ne réussit pas ces
tests, il perd son droit à la vie ».
Francis Crick, co-découvreur avec J. Watson de la structure de
l'ADN. Prix Nobel 1962 La Recherche mai 1984 p. 744 article de P.
Thuillier. Initialement cité dans le numéro de janvier 1978
de Pacific News Service.
« Un groupe de personnes devrait décider que certains aient
plus d'enfants, et d'autres moins ... Il faut décider de qui va
naître »
Francis Crick The origin of the Genetic Code 1968.
« On reste trop accroché à la procréation dite
artisanale, lorsque la mère, ainsi que le père, assurent
tous les rôles. Or il ne coûte pas qu'ils soient
distingués : la techno-science les a démantelés et
sait les "régler" séparément [...] Le vouloir seul
devrait compter, relayé par la procréatique qui le sert.
[...] La grossesse, en effet, tisse des liens difficiles à
déchirer entre la mère et le foetus : mais il n'en faut pas
moins briser le concept de maternité »
François Dagognet, philosophe La maîtrise du vivant
Hachette 1988
« Le processus est déjà en marche.
Bientôt, les femmes n'auront plus besoin de porter leurs enfants, ni
de père pour procréer. Des organes d'animaux attendent
partout dans le monde d'être greffés sur des humains. Des
appareils permettront aux aveugles de voir, aux sourds d'entendre, aux
paralytiques de marcher. De nouveaux médicaments nous maintiendront
jeunes et efficaces bien au-delà de cent ans. Immortels ?
Peut-être. L'ordinateur sous-cutané décuplera nos
possibilités sensorielles.
Puis commencera la mutation totale. On pourra intervenir sur les embryons,
les améliorer. Créer la vie ?»
Bernard Debré La grande transgression. L'Homme
génétiquement modifié Michel Lafon 2000. Le
passage sur les paralytiques ressemble au récit de la
guérison du paralytique dans les évangiles.
« Je ne sais pas ce qu’est le bien et le mal, et vous avez de
la chance si vous le savez vous-même ! »
Jean-François Delfraissy, Valeurs Actuelles
« Aucune raison scientifique ne justifie à notre avis une
interdiction totale du clonage humain ; certaines objections ne se fondent
sur aucune base rationnelle.»
Robert G. Edwards, Professeur émérite à
l'Université de Cambridge (RU) et "père" du premier enfant
éprouvette au monde (Louise Brown). Revue de la CFDT 14 novembre
1998. M. Edwards semble oublier que ce qui fonde la politique n'est la
science que pour les scientistes que nous ne sommes pas.
« Bientôt, il sera un péché des parents d'avoir
un enfant qui portera le lourd fardeau d'un désordre
génétique. Nous entrons dans un monde où nous devons
considérer la qualité de nos enfants »
Robert Edwards Pionnier des enfants éprouvette et expert en
diagnostic préimplantatoire en Angleterre Propos lors d'une
conférence le 15 septembre 1999 organisée par le Galton
Institute ex-Eugenics Society (société d'eugénisme
!). The Guardian mercredi 22 septembre 1999 Jay Griffiths
« Il faut améliorer génétiquement
l'espèce humaine, rendre l'ADN humain parfait, afin que les gens
soient moins atteints de maladies, plus intelligents et vivent plus
longtemps »
Robert Edwards, Pionnier des enfants éprouvette et expert en
diagnostic préimplantatoire en Angleterre Cité dans Va-t-on
modifier l'espèce humaine ? Le Nouvel Observateur, Documents
n. 10 p. 80 (ces propos datent de 1990).
« [J'attends de connaître] quinze à vingt gènes
permettant aux êtres humains d'améliorer leur intelligence,
et nous pourrons les donner à nos enfants (...) [Je n'ai] aucun
scrupule face à tout ce qui peut améliorer le patrimoine
génétique humain »
Leroy Hood, pionnier du projet génome humain The Village Voice,
cité par Courrier International 12-18 novembre 1998
« "Je crois dans le transhumanisme" Une fois qu'il y aura
suffisamment d'humains qui pourront dire cela, l'espèce humaine
sera au seuil d'une nouvelle existence aussi différente de la
nôtre que la nôtre l'est de celle de l'homme de Pékin
[-400 000, -500 000 ans !]. Elle accomplira enfin en toute conscience son
véritable destin. »
Julian Huxley 'Transhumanism', in New Bottles for New Wine, Londre, 1957,
p. 17. Cette citation est trouvé sur le site des transhumanistes.
À propos du clonage reproductif, « je pense que,
progressivement, on parviendra à faire beaucoup de choses. Pour
autant, je crois qu'il faut éviter de dire au public que l'on va
faire tout et n'importe quoi, notamment chez l'homme.»
François Jacob, Prix Nobel de Médecine et de physiologie en
1965. Le Monde 26 août 2004.
Sur les bébés éprouvettes, « il m'apparaissait
clair que tout ce qui avait été fait chez les souris
pourrait l'être dans l'espèce humaine.»
François Jacob, Prix Nobel de Médecine et de physiologie en
1965. Le Monde 26 août 2004.
« Je ne suis pas eugéniste, mais si je veux avoir un enfant
avec des yeux bleus, je ne vois personnellement pas de drame à cela
(…) Je n’ai jamais voulu parler d’eugénisme de
masse, dicté par des normes ! J’ai simplement parlé de
convenance. Si j’ai quelqu’un qui ne partage pas mon
goût pour les yeux bleus, mais qui a envie d’avoir un enfant
aux yeux noirs, je respecte son choix. Il n’y a pas
d’eugénisme là-dedans, il y a une simple convenance
».
Pr. Philippe Meyer, de l’hôpital Necker, et auteur d’une
« Philosophie de la médecine », de dire dans un article
du Figaro Magazine, le 24 novembre 2001
« Nous nous rendrons compte un jour que le devoir fondamental et
incontournable du bon citoyen, du citoyen de bonne souche, consiste
à transmettre son sang à sa descendance ; nous devons
également comprendre que rien ne nous autorise à permettre
à des citoyens de mauvaise souche de se reproduire...Mon souhait le
plus vif serait que les individus malsains puissent être totalement
empêchés de se reproduire...et donner la priorité
à la reproduction des personnes convenables... »
Théodore Roosevelt, cité dans Le siècle biotech,
Jeremy Rifkin, Ed. de la découverte, 1998.
« Devant cet envahissement, ce pullullement de mauvais
gènes, comment ne songerait-on pas à garantir, à
assainir le matériel héréditaire de l'espèce,
et se défendrait-on d'imaginer tout ce que gagnerait
l'humanité à un contrôle légal de la
procréation, exercé par un conseil d'experts ? »
L. Cuénot et J. Rostand, Introduction à la
génétique, centre de documentation universitaire, Paris,
Tournier et Constant, 1936
« Si l'on compare un enfant sérieusement défectueux
avec un animal non humain, un chien ou un porc par exemple, on trouve
souvent que le non humain a des capacités supérieures ...
»
Peter Singer, Centre for Human Bioethics, Monash University Pediatrics
Juillet 1983
« Si je voulais faire émerger l'amélioration
génétique de l'homme par l'homme, je ferais exactement ce
qu'il est en train de se passer : je mènerais un large projet
international de décodage du génome humain comme le Human
Genome Project, auquel la France participe ; je favoriserais les pratiques
de fertilisation in vitro et de diagnostic préimplantatoire pour
éviter les maladies génétiques ; et, bien sûr,
je développerais aussi les techniques de manipulation du patrimoine
génétique des cellules... (rires)»
Gregory Stock, universitaire américain dans un entretien du 3/07/2003
« Quand la première fécondation in vitro a eu lieu en
1978, j'ai compris que ça n'était plus qu'une question de
temps avant le clonage d'animaux et aussi d'humains [...] Il faut
toutefois se souvenir que le clonage n'est pas comparable à la
bombe atomique. La seule personne qui sera affectée par le clonage
sera le clone lui-même »
J. Watson Libération 14 mars 1997. Une société
où un enfant serait cloné n'affecterait pas que l'enfant,
mais bien toute la société.
« Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de
s'améliorer auront un sérieux handicap (...) Ils
constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du
futur »
Kevin Warwick, cybernéticien, membre de l'association des transhumanistes Libération 11-12 mai 2002
« L'usage de la médecine génétique ou de la
vérification embryonnaire [DPI, ...] pour accroître la
probabilité d'un enfant en bonne santé, heureux et ayant
plusieurs talents est une application responsable et justifiable de la
liberté de reproduction des parents »
FAQ
de l'association des transhumanistes
qui souhaitent faire accepter des modifications génétiques
des humains pour ammener les humains vers le transhumanisme. Ne souriez
pas. Ils sont sérieux.